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étude de la culture guerrière moyenâgeuse
 
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 Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni!

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Agylus
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MessageSujet: Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni!   Le moyen âge...Un âge sombre?  Que nenni! Icon_minitimeMar 1 Juil - 14:32

Les stéréotypes ont la vie dure... On dit souvent qu'au moyen age, la vie était horrible, les droits inégaux et bien d'autres choses... Voici quelques informations qui feront tomber nombre de préjugés. (ces faits sont authentiques et vérifiables...)


  • Contrairement aux croyances
    populaires et à un certain film de Woody Allen (" Tout
    ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe mais n’avez
    jamais osé demander "), la
    ceinture de chasteté pour la femme n’a pas existée. À
    quand celle pour les hommes??



  • L’hygiène était l’équivalent de ce que
    nous connaissons aujourd’hui. Les gens prenaient un bain
    tous les jours. Ce n’est qu’à la Renaissance
    que la malpropreté a pris de l’ampleur. Pour remédier
    à certaines odeurs persistantes, les gens bien nantis
    avaient recours aux poudres et parfums. À mentionner,
    Louis XIV n’a pris que trois bains durant toute sa vie et
    ce sur les conseils de ses médecins mais se lavait toutefois
    le visage et les mains à l’eau de Cologne tous les
    matins.



  • Avis aux amateurs de Braveheart:
    le
    droit
    de cuissage
    n’était
    pas le droit du seigneur de dépuceler une jeune mariée
    mais celui de bénir le lit nuptial en y posant le pied
    (les époux n’étant pas en train de consommer
    leur union, bien sûr!!). Désolé pour les
    nostalgiques de cette époque...



  • Aujourd’hui nos politiciens
    sont bien plus " mystérieux " qu’au
    Moyen-Âge. En effet, la
    vie des rois était publique de la naissance à la mort : tous
    pouvaient assister à l’accouchement de la reine.
    Certaines étaient au bord de l’évanouissement
    à cause du manque d’air dans la pièce où
    elles accouchaient (il y avait tellement de personnes présentes).



  • La femme
    était"libérée" au Moyen-Âge. Elle pouvait exercer
    tous les métiers, se marier selon son choix (sauf dans
    la noblesse mais il en était de même de l’homme),
    léguer ses biens à qui elle voulait etc. Elle n’a
    perdu ses droits qu’à partir de la Renaissance.



  • Le passage du temps était calculé en heures canoniques,
    en saisons, années, règnes (de roi) pas en heures,
    minutes et secondes. Une des façons de faire cuire un
    oeuf à la coque était de "le faire cuire durant
    le temps que cela prend pour réciter trois Pater Noster".



  • Bien qu’aujourd’hui
    les
    chiffres arabes (1,2,3...) soient d’usage universel,
    les chiffres romains étaient exclusivement utilisés
    dans tous les documents au Moyen-Âge.



  • Les cartes géographiques représentaient souvent l’est en haut (à la place du nord). On voulait
    ainsi illustrer que Jérusalem (lieu de mort du Christ)
    était supérieure à tout.



  • Le français était
    la
    langue
    universelle de la noblesse et des lettrés
    et ce même en Angleterre. Richard
    Coeur de Lion parlait donc français.



  • Le latin était utilisé dans
    tous les documents officiels
    .
    Fait à noter, une bonne partie de la noblesse ne savait
    ni lire ni écrire. Toutefois les femmes nobles étaient
    l’exception.



  • Les heures de travail n’étaient
    pas de
    durée fixe. Il était interdit de travailler
    à la lumière artificielle afin d’éviter
    la malfaçon. Les ouvriers et artisans travaillaient donc
    de plus longues journées l’été que
    l’hiver.



  • Le nombre de jours travaillés était sensiblement le même
    qu’aujourd’hui : la majorité des jours fériés
    étaient cependant religieux. Le concept de vacances n’existait
    pas. Désolé pour les vacances de la construction.



  • L’université est une
    invention
    du Moyen-Âge
    . De
    quatre à sept matières étaient enseignées.
    À mentionner, les mathématiques étaient
    comprises dans les Arts et la théologie dans les Sciences!!!



  • Les oubliettes, comme on les imagine, n’ont jamais existé.
    Ce que l’on prend pour tel était des espaces pour
    ranger le grain. De même, le
    donjon
    n’était pas une prison mais le bâtiment principal
    du château. Si on vous y jette un jour, considérez-vous
    comme chanceux.



  • Au Moyen Âge, se faire traiter de bourgeois ne choque personne, puisque le mot,
    issu du latin burgensis, signifie habitant du bourg. Toutefois,
    être bourgeois ne s’applique pas au premier manant
    venu s’établir au bourg. Pour être bourgeois,
    il faut être libre et habiter le bourg depuis un an et
    un jour. Serfs, pèlerins et artisans itinérants
    n’ont pas droit au titre de bourgeois et aux privilèges
    qu’il confère; mais si l’on possède des
    maisons dans plusieurs villes, on peut se dire bourgeois dans
    chacune.



  • Le mot "Hasart" vient de l'Arabe "az-zahr"
    (jeu de dés), il donnera "hasard" et ses dérivés.
    Le " jeu de Hasart " a été rapporté
    des Croisades, il se joue à trois dés.



  • Vous êtes-vous déjà
    demandé d’où venait la coutume russe du
    baiser sur la bouche
    entre hommes
    politiques ? Du Moyen Âge, bien
    sûr, période où le baiser sur la bouche,
    loin de se limiter à la sensualité, constitue dans
    l’univers médiéval, un geste aux fonctions
    multiples. Il se pratique régulièrement entre hommes
    de la haute société, les laïcs comme les ecclésiastiques,
    cela comme marque de bienvenue et d'acceptation.



  • Le fammeux "V-Sign" que l'on fait avec l'index et
    le majeur en symbole de victoire tire son origine de l'époque
    médiévale . Lors de la guerre de cent ans, les
    français tranchaient systématiquement l'index et
    le majeur des archers anglais qu'ils capturaient pour les rendre
    inaptes au tir à l'arc. Les archers anglais sur les champs
    de bataille prirent bien vite l'habitude de montrer tout haut
    la main tendue leur index et leur majeur intactes en signe de
    défi.



  • Les tournois de chevaliers du XIIe siècle sont
    des événements dont on décide du lieu et
    du jour au dernier moment. Aujourd’hui, quelques heures
    suffisent pour organiser une activité par téléphone
    ou par courriel, à l'époque médiévale
    il faut compter quelques semaines. On choisit les lieux de l’événement
    entre deux localités, un peu à l’écart
    des villages ou des villes : de préférence sur
    un vaste champ sans clôture et on monte le tout prestement.



  • Les shérifs ne sont pas une invention des Western américains.
    Le concept provient de l'Angleterre où le pays était
    divisé en compté (shires) que gouvernait un shérif.
    Choisi parmi la noblesse ou les chevaliers, les shérifs
    étaient payés par le roi pour collecter les impôts
    et faire respecter la loi. Le plus célèbre est
    sans nul doute le shérif de Nothingham. Bien qu'il s'agit
    personnage légendaire dans la célèbre légende
    de Robin des bois, la ville de Nothingham en Angleterre existe
    pour le vrai et on y retrouve un vrai shérif.



  • Les villes étaient bien
    moins moins grande qu'aujourd'hui à l'époque médiévale.
    la
    polulation
    des grandes villes
    au
    XIIe siècle :
    Paris: 150 000, Milan: 100 000, Venise: 90 000 (capitale du commerce
    méditerranéen), Florence: 80 000, Bruges: 50 000
    (le gouvernement des marchands), Londres: 40 000, Amsterdam:
    40 000, Rouen: 30 000.

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Agylus
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MessageSujet: Re: Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni!   Le moyen âge...Un âge sombre?  Que nenni! Icon_minitimeMar 1 Juil - 14:34


  • Voici quelques phrases célèbres
    et devises et leur origine médiévale :


    • «Vox
      populi, vox Dei »
      (voix du peuple, voix de Dieu)
      On doit cette devise
      au théologien anglo-saxon Alcuin
      (735-804),
      . Alcuin fut disciple de Bède et l'un des principaux artisans
      de la renaissance carolingienne, il aida notamment Charlemagne
      à organiser l'enseignement en Occident.

    • «Tuez
      les tous, Dieu reconnaitra les siens !»
      Cette phrase aurait été
      prononcée par Arnaud Amalric, légat du pape
      Innocent III chargé de réprimer l'hérésie
      Cathare lors du terrible massacre de Béziers en 1209.
      Arnaud questionné pour savoir comment distinguer les Cathares
      des bons chrétiens dans la ville, se serait exclamé
      avant de lancer ses troupes à l'assaut : « Tuez-les
      tous, Dieu reconnaîtra les siens...
      Le massacre de Béziers fit entre 20 000 et 60 000 morts,
      il marqua le début de la Croisade des Albigeois, qui se
      termina en 1244 par un autre bain de sang à Montségur,
      dans le Comté de Foix.

    • «Maudits
      ! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième génération
      de vos races !»
      Ces mots auraient été
      prononcés par Jacques de Molay
      - (19 mars 1314), grand-maître de l'Ordre des Templiers,
      lors de son supplice sur le bûcher de l'île aux Juifs
      à Paris le 19 mars 1314.
      L'Ordre souverain des Chevaliers du Temple de Jérusalem
      fut fondé en 1128 par Hugues de Payns pour assurer la
      garde des Lieux Saints de Palestine et protéger les routes
      des pélerinages.
      Au début du XIVe siècle, le roi de France
      Philippe IV le Bel, lourd emprunteur de l'Ordre, décide
      de s'attaquer aux Templiers afin de s'approprier leurs richesses.
      Le 13 octobre 1307, Jacques de Molay, le grand-maître,
      et les 140 Chevaliers de la maison-mère sont arrêtés
      à l'Hôtel du Temple sous des chefs d'inculpation
      douteux (profanation de la croix, idolatrie d'une tête
      de chat, sodomie), tout comme des centaines d'autres Templiers
      de Province.
      Le procès dure près de sept ans et, un à
      un, sous les tortures, les Chevaliers du Temple finissent par
      avouer les crimes qu'on leur impute. Sous la pression de Philippe
      le Bel, le pape Clément V émet le 3 avril 1312
      la bulle Ad providam, annonçant la suppression de l'Ordre.

      Le 18 mars 1314, Jacques de Molay, emprisonné depuis octobre
      1307 dans la prison du Temple, est conduit devant la cathédrale
      de Notre-Dame pour entendre le verdict du procès. Mais
      celui-ci haranguent la foule en disant que leurs aveux ont été
      volés, que les Templiers n'ont commis aucun crime et sont
      victimes d'une machination. Les templiers alors condamnés
      au bûcher.
      Le lendemain, 19 mars 1314, sur le bûcher, Jacques de Molay
      s'écrie :
      «Pape Clément ! Roi Philippe ! Avant un an, je vous
      cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir
      votre juste chatîment ! Maudits ! Maudits ! Tous maudits
      jusqu'à la treizième génération de
      vos races !»
      La malédiction du grand-maître allait s'avérer
      exact : Clément V meurt le 20 avril 1314 d'étouffement.
      Philippe le Bel décède dans la nuit du 26 au 27
      novembre 1314 d'un ictus cérébral ; ses trois fils
      mourront dans les 12 années à venir, sans laisser
      de descendance mâle, mettant ainsi fin à la lignée
      directe des Capétiens.

    • «Honi
      soit qui mal y pense !»
      Devise des chevaliers
      de l'ordre de la Jarretière fondé en 1348 par Édouard
      III Plantagenêt

      (1312-1377)
      , roi d'Angleterre.
      Selon la chronique, la comtesse Jeanne de Salisbury avait perdu
      sa jarretière au cours d'un bal à Calais. Le roi
      se serait baissé pour ramasser celle-ci en défiant
      les railleurs par cette réponse courtoise. Il fit alors
      du ruban bleu l'insigne et la devise de l'odre le plus noble
      de toute la royauté. Cet ordre a compté avec le
      temps des empereurs et de nombreux rois parmi ses membres.

    • «Immensi
      tremor Oceani»
      Devise des Chevaliers
      de l'ordre de St-Michel.

    • «Pretium
      non vile laborum»
      Devise des Chevaliers
      de l'ordre de la toison d'or.

    • «Qui
      m'aime me suive»
      À peine a-t-il
      été sacré à Reims que le roi Philippe
      VI de Valois
      (1293-1350) part en guerre contre les bourgeois
      de Bruges, insurgés contre leur seigneur, le comte de
      Flandre Louis de Nevers.
      Il demande alors aux barons qui lui ont offert la couronne de
      l'assister dans cette première campagne. Comme ils se
      montrent quelque peu réticents, le connétable Gautier
      de Châtillon leur lance : «Qui a bon coeur trouve
      toujours bon temps pour la bataille». Et Philippe VI d'ajouter
      cette turade qui devint célèbre «Qui m'aime
      me suive».

    • «A
      coeur vaillant, rien d'impossible»
      Telle était la
      devise de Jacques Coeur
      (1395
      - 1456)
      , homme d'affaire
      devenu grand argentier du Roi de France Charles VII.
      Fils d'un marchand de Bourges, Jacques Coeur se lance dans le
      commerce maritime avec la Turquie, l'Inde et la Chine. Ayant
      amassé une grande fortune et rendu de nombreux services
      à la Cour de France, il est nommé Maître
      des monnaies en 1436 puis Argentier du Roi en 1439. Anobli, nommé
      au Conseil du Roi et protégé par la maîtresse
      de ce dernier Agnès Sorel, Jacques Coeur finance largement
      les dernières campagnes de la guerre de Cent Ans.
      Très ambitieux, il construit dans sa ville natale l'Hotel
      qui porte son nom et sur le fronton, duquel est gravée
      sa devise «A cuers vaillans, riens impossible».

    • «La
      fin justifie les moyens»
      Philippe van den Clyte (1445-1509)
      , seigneur de Commynes, servit le duc de Bourgogne
      Charles VIII le Téméraire en qualité de
      chambellan avant de prendre le parti de son rival, le roi de
      France Louis XI. Ayant sauvé la mise du roi lors de l'entrevue
      de Péronne, il en fut récompensé par le
      titre de sénéchal de Poitou et quantité
      de richesses.
      Après une brève disgrâce sous la régence
      d'Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, il revint au service de
      Charles VIII et se retira sur ses terres à Argenton-sur-Creuse,
      où il écrivit ses mémoires. De ces Mémoires
      en forme de traité de morale politique fut extraite la
      célèbre formule que nous connaissons qui fut appelée
      à devenir un proverbe.

    • «Qui
      s'y frotte s'y pique»
      Devise des ducs d'Orléans
      qui avaient adopté le porc-épic comme emblème.
      Le roi Louis XII
      (1462-1515), fils du poète Charles d'Orléans,
      conserva ces insignes quand il succéda en 1498 à
      son neveu Charles VIII, mort sans héritier, et épousa
      la jeune reine devenue veuve Anne de Bretagne... et sa dot.

    • «Un
      cheval ! Mon royaume pour un cheval !»
      Fils de Richard d'York
      et Duc de Gloucester durant le règne de son frère
      Edouard IV, Richard III
      (1452
      - 1485)
      devient régent à la mort
      de son frère. Séquestrant ses deux neveux Edouard
      V et le Duc d'York dans la Tour de Londres, il parvient à
      les faire déclarer enfants illégitimes et est certainement
      à l'instigation de leur assassinat, qui lui permet de
      se faire couronner roi le 6 juillet 1483.
      Le 7 août 1485, Henry Tudor débarque en Angleterre.
      Une bataille oppose ses partisans à l'armée royale
      le 22 août 1485 à Bosworth. Richard III y est tué
      et son armée vaincue. Henry Tudor accède au trône
      sous le nom de Henry VII mettant ainsi fin à la guerre
      des Deux-Roses qui opposa les familles des York et des Lancaster
      de 1454 à 1485.
      Dans la tragédie Richard III qu'il écrit en 1592,
      William Shakespeare
      (1564-1616) prête à Richard III la
      volonté d'avoir voulu échanger son royaume pour
      un cheval
      lors de la bataille de Bosworth, afin de prendre
      la fuite. Mais ces paroles semblent être une pure invention,
      prenant place dans la campagne de diffamation dont fut victime
      Richard III de la part des défenseurs de la dynastie des
      Tudor.

    • De près
      comme de loin.

      Devise de Louis XII.

    • Dat virtus
      quod forma negat.

      Le courage donne ce que refuse la beauté.
      Devise de Bernard du Guesclin.

    • Donec totum
      impleat orbem.

      Jusqu'à ce qu'il remplisse l'univers.
      Devise d'Henri II.

    • In via virtuti
      nulla est via.

      A la vertu, il n'est pas d'obstacle.
      Devise d'Henri IV.

    • Memento finis.

      Penses à ta fin.
      Devise de l'ordre des Templiers.

    • Melius mori
      quam foedari.

      Il est mieux de mourir que de se désonorer.
      Devise d'Anne de Bretagne.

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MessageSujet: Re: Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni!   Le moyen âge...Un âge sombre?  Que nenni! Icon_minitimeMar 1 Juil - 14:34


  • Voici quelques cri de guerre
    :


    • «Mont-joie
      Saint Denis»
      Il s'agit du cri de guerre
      des capétiens, véritable signe de ralliement autour
      du royaume de France.
      L'origine de ce cri serait liée à celle des monts-joie,
      qui sont des collines. Une mont-joie existait à 3km de
      la basilique de Saint Denis, et avait un caractère sacré
      par le fait qu'elle aurait été le lieu du martyr
      de Saint Denis au IIIe sciècle. «Mont-joie
      Saint Denis» associerait ainsi la royauté à
      un lieu sacré, comme pour mieux auréoler le pouvoir
      royal.

    • «Dieu
      et mon droit»
      Cri de guerre des anglais
      à la Bataille de Crécy où le roi d'Angleterre
      réclamait son droit à la couronne de France.

    • «In
      deffens»
      (Pour
      ma défense)


      Cri de guerre des rois
      d'Écosse.

    • «Diex
      aye dam»
      (Dieu
      nous aide)
      Cri de guerre des ducs
      de Normandie.

    • «Montjoie
      au riche duc / Montjoie Saint-Andrieu»
      Cri de guerre des ducs
      de Bourgogne qui vénèrent St-André au lieu
      de St-Denis.

    • «Montjoie
      Anjou»
      Cri de guerre du roi
      René, duc d’Anjou.

    • «Malo
      au riche duc»
      Cri de guerre des ducs
      de Bretagne.

    • «Notre-Dame
      Bourbon / Montjoie Bourbon / Montjoie Notre-Dame / Espérence»

      Cri de guerre des ducs
      de Bourbon qui vénèrent Notre-Dame.

    • «Frappez,
      entrez, rompez tout !»
      Cri de guerre des ducs
      de Savoie.

    • «Vlaenderen
      die leu»
      (Flandre
      le lion)
      Cri de guerre des comtes
      de Flandre.

    • «Passavant
      li meillor»
      (Que
      le plus brave s'avance contre nous)
      Cri de guerre des comtes
      de Champagne.

    • «Au
      feu ! Au feu !»
      Cri de guerre des comptes
      de Bar.

    • «Saint-Liénard»
      Cri de guerre des comptes
      de Limoges.

    • «Saint-Maurice»
      Cri de guerre des comptes
      d'Anjou.

    • «Chartres»
      Cri de guerre des comptes
      de Vandôme.

    • «Toulouse»
      Cri de guerre des comptes
      de Toulouse.

    • «Place
      à la bannière»
      Cri de guerre des comptes
      de Courcy.

    • «Dieu
      aide au premier baron chrétien / Sans errer ni varier»
      Cri de guerre des seigneurs
      de Montmorency.

    • «A
      Salvaing le plus gorgias»
      (gorgias = hardi ou richement armé
      et vêtu)
      Cri de guerre des seigneurs
      de Salvaing en Dauphiné.

    • «À
      la rescousse»
      Cri de guerre des seigneurs
      de Montoison.

    • «Au
      plus dru»
      Cri de guerre des seigneurs
      de Tournon.

    • «Moult
      me tarde»
      Cri de guerre de Phillipe
      le Hardi.

    • «Ainsi
      je frappe»
      Cri de guerre de Charles
      le Téméraire.

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MessageSujet: Re: Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni!   Le moyen âge...Un âge sombre?  Que nenni! Icon_minitimeJeu 10 Juil - 10:01

merci pour ce jolie article j'irais coucher moins bête ce soir ^^ j'ai appris pas mal de choses dans cet article
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MessageSujet: Re: Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni!   Le moyen âge...Un âge sombre?  Que nenni! Icon_minitime

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