L'Aegis étude de la culture guerrière moyenâgeuse |
| | Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni! | |
| | Auteur | Message |
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Agylus Admin
Messages : 74 Date d'inscription : 16/08/2007 Age : 37 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni! Mar 1 Juil - 14:32 | |
| Les stéréotypes ont la vie dure... On dit souvent qu'au moyen age, la vie était horrible, les droits inégaux et bien d'autres choses... Voici quelques informations qui feront tomber nombre de préjugés. (ces faits sont authentiques et vérifiables...)
- Contrairement aux croyances
populaires et à un certain film de Woody Allen (" Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe mais n’avez jamais osé demander "), la ceinture de chasteté pour la femme n’a pas existée. À quand celle pour les hommes??
- L’hygiène était l’équivalent de ce que
nous connaissons aujourd’hui. Les gens prenaient un bain tous les jours. Ce n’est qu’à la Renaissance que la malpropreté a pris de l’ampleur. Pour remédier à certaines odeurs persistantes, les gens bien nantis avaient recours aux poudres et parfums. À mentionner, Louis XIV n’a pris que trois bains durant toute sa vie et ce sur les conseils de ses médecins mais se lavait toutefois le visage et les mains à l’eau de Cologne tous les matins.
- Avis aux amateurs de Braveheart:
le droit de cuissage n’était pas le droit du seigneur de dépuceler une jeune mariée mais celui de bénir le lit nuptial en y posant le pied (les époux n’étant pas en train de consommer leur union, bien sûr!!). Désolé pour les nostalgiques de cette époque...
- Aujourd’hui nos politiciens
sont bien plus " mystérieux " qu’au Moyen-Âge. En effet, la vie des rois était publique de la naissance à la mort : tous pouvaient assister à l’accouchement de la reine. Certaines étaient au bord de l’évanouissement à cause du manque d’air dans la pièce où elles accouchaient (il y avait tellement de personnes présentes).
- La femme
était"libérée" au Moyen-Âge. Elle pouvait exercer tous les métiers, se marier selon son choix (sauf dans la noblesse mais il en était de même de l’homme), léguer ses biens à qui elle voulait etc. Elle n’a perdu ses droits qu’à partir de la Renaissance.
- Le passage du temps était calculé en heures canoniques,
en saisons, années, règnes (de roi) pas en heures, minutes et secondes. Une des façons de faire cuire un oeuf à la coque était de "le faire cuire durant le temps que cela prend pour réciter trois Pater Noster".
- Bien qu’aujourd’hui
les chiffres arabes (1,2,3...) soient d’usage universel, les chiffres romains étaient exclusivement utilisés dans tous les documents au Moyen-Âge.
- Les cartes géographiques représentaient souvent l’est en haut (à la place du nord). On voulait
ainsi illustrer que Jérusalem (lieu de mort du Christ) était supérieure à tout.
- Le français était
lalangue universelle de la noblesse et des lettrés et ce même en Angleterre. Richard Coeur de Lion parlait donc français.
- Le latin était utilisé dans
tous les documents officiels. Fait à noter, une bonne partie de la noblesse ne savait ni lire ni écrire. Toutefois les femmes nobles étaient l’exception.
- Les heures de travail n’étaient
pas de durée fixe. Il était interdit de travailler à la lumière artificielle afin d’éviter la malfaçon. Les ouvriers et artisans travaillaient donc de plus longues journées l’été que l’hiver.
- Le nombre de jours travaillés était sensiblement le même
qu’aujourd’hui : la majorité des jours fériés étaient cependant religieux. Le concept de vacances n’existait pas. Désolé pour les vacances de la construction.
- L’université est une
invention du Moyen-Âge. De quatre à sept matières étaient enseignées. À mentionner, les mathématiques étaient comprises dans les Arts et la théologie dans les Sciences!!!
- Les oubliettes, comme on les imagine, n’ont jamais existé.
Ce que l’on prend pour tel était des espaces pour ranger le grain. De même, le donjon n’était pas une prison mais le bâtiment principal du château. Si on vous y jette un jour, considérez-vous comme chanceux.
- Au Moyen Âge, se faire traiter de bourgeois ne choque personne, puisque le mot,
issu du latin burgensis, signifie habitant du bourg. Toutefois, être bourgeois ne s’applique pas au premier manant venu s’établir au bourg. Pour être bourgeois, il faut être libre et habiter le bourg depuis un an et un jour. Serfs, pèlerins et artisans itinérants n’ont pas droit au titre de bourgeois et aux privilèges qu’il confère; mais si l’on possède des maisons dans plusieurs villes, on peut se dire bourgeois dans chacune.
- Le mot "Hasart" vient de l'Arabe "az-zahr"
(jeu de dés), il donnera "hasard" et ses dérivés. Le " jeu de Hasart " a été rapporté des Croisades, il se joue à trois dés.
- Vous êtes-vous déjà
demandé d’où venait la coutume russe du baiser sur la bouche entre hommes politiques ? Du Moyen Âge, bien sûr, période où le baiser sur la bouche, loin de se limiter à la sensualité, constitue dans l’univers médiéval, un geste aux fonctions multiples. Il se pratique régulièrement entre hommes de la haute société, les laïcs comme les ecclésiastiques, cela comme marque de bienvenue et d'acceptation.
- Le fammeux "V-Sign" que l'on fait avec l'index et
le majeur en symbole de victoire tire son origine de l'époque médiévale . Lors de la guerre de cent ans, les français tranchaient systématiquement l'index et le majeur des archers anglais qu'ils capturaient pour les rendre inaptes au tir à l'arc. Les archers anglais sur les champs de bataille prirent bien vite l'habitude de montrer tout haut la main tendue leur index et leur majeur intactes en signe de défi.
- Les tournois de chevaliers du XIIe siècle sont
des événements dont on décide du lieu et du jour au dernier moment. Aujourd’hui, quelques heures suffisent pour organiser une activité par téléphone ou par courriel, à l'époque médiévale il faut compter quelques semaines. On choisit les lieux de l’événement entre deux localités, un peu à l’écart des villages ou des villes : de préférence sur un vaste champ sans clôture et on monte le tout prestement.
- Les shérifs ne sont pas une invention des Western américains.
Le concept provient de l'Angleterre où le pays était divisé en compté (shires) que gouvernait un shérif. Choisi parmi la noblesse ou les chevaliers, les shérifs étaient payés par le roi pour collecter les impôts et faire respecter la loi. Le plus célèbre est sans nul doute le shérif de Nothingham. Bien qu'il s'agit personnage légendaire dans la célèbre légende de Robin des bois, la ville de Nothingham en Angleterre existe pour le vrai et on y retrouve un vrai shérif.
- Les villes étaient bien
moins moins grande qu'aujourd'hui à l'époque médiévale. la polulation des grandes villes au XIIe siècle : Paris: 150 000, Milan: 100 000, Venise: 90 000 (capitale du commerce méditerranéen), Florence: 80 000, Bruges: 50 000 (le gouvernement des marchands), Londres: 40 000, Amsterdam: 40 000, Rouen: 30 000.
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| | | Agylus Admin
Messages : 74 Date d'inscription : 16/08/2007 Age : 37 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni! Mar 1 Juil - 14:34 | |
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- Voici quelques phrases célèbres
et devises et leur origine médiévale :
- «Vox
populi, vox Dei » (voix du peuple, voix de Dieu) On doit cette devise au théologien anglo-saxon Alcuin (735-804), . Alcuin fut disciple de Bède et l'un des principaux artisans de la renaissance carolingienne, il aida notamment Charlemagne à organiser l'enseignement en Occident.
- «Tuez
les tous, Dieu reconnaitra les siens !» Cette phrase aurait été prononcée par Arnaud Amalric, légat du pape Innocent III chargé de réprimer l'hérésie Cathare lors du terrible massacre de Béziers en 1209. Arnaud questionné pour savoir comment distinguer les Cathares des bons chrétiens dans la ville, se serait exclamé avant de lancer ses troupes à l'assaut : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens... Le massacre de Béziers fit entre 20 000 et 60 000 morts, il marqua le début de la Croisade des Albigeois, qui se termina en 1244 par un autre bain de sang à Montségur, dans le Comté de Foix.
- «Maudits
! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races !» Ces mots auraient été prononcés par Jacques de Molay - (19 mars 1314), grand-maître de l'Ordre des Templiers, lors de son supplice sur le bûcher de l'île aux Juifs à Paris le 19 mars 1314. L'Ordre souverain des Chevaliers du Temple de Jérusalem fut fondé en 1128 par Hugues de Payns pour assurer la garde des Lieux Saints de Palestine et protéger les routes des pélerinages. Au début du XIVe siècle, le roi de France Philippe IV le Bel, lourd emprunteur de l'Ordre, décide de s'attaquer aux Templiers afin de s'approprier leurs richesses. Le 13 octobre 1307, Jacques de Molay, le grand-maître, et les 140 Chevaliers de la maison-mère sont arrêtés à l'Hôtel du Temple sous des chefs d'inculpation douteux (profanation de la croix, idolatrie d'une tête de chat, sodomie), tout comme des centaines d'autres Templiers de Province. Le procès dure près de sept ans et, un à un, sous les tortures, les Chevaliers du Temple finissent par avouer les crimes qu'on leur impute. Sous la pression de Philippe le Bel, le pape Clément V émet le 3 avril 1312 la bulle Ad providam, annonçant la suppression de l'Ordre.
Le 18 mars 1314, Jacques de Molay, emprisonné depuis octobre 1307 dans la prison du Temple, est conduit devant la cathédrale de Notre-Dame pour entendre le verdict du procès. Mais celui-ci haranguent la foule en disant que leurs aveux ont été volés, que les Templiers n'ont commis aucun crime et sont victimes d'une machination. Les templiers alors condamnés au bûcher. Le lendemain, 19 mars 1314, sur le bûcher, Jacques de Molay s'écrie : «Pape Clément ! Roi Philippe ! Avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste chatîment ! Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races !» La malédiction du grand-maître allait s'avérer exact : Clément V meurt le 20 avril 1314 d'étouffement. Philippe le Bel décède dans la nuit du 26 au 27 novembre 1314 d'un ictus cérébral ; ses trois fils mourront dans les 12 années à venir, sans laisser de descendance mâle, mettant ainsi fin à la lignée directe des Capétiens.
- «Honi
soit qui mal y pense !» Devise des chevaliers de l'ordre de la Jarretière fondé en 1348 par Édouard III Plantagenêt (1312-1377), roi d'Angleterre. Selon la chronique, la comtesse Jeanne de Salisbury avait perdu sa jarretière au cours d'un bal à Calais. Le roi se serait baissé pour ramasser celle-ci en défiant les railleurs par cette réponse courtoise. Il fit alors du ruban bleu l'insigne et la devise de l'odre le plus noble de toute la royauté. Cet ordre a compté avec le temps des empereurs et de nombreux rois parmi ses membres.
- «Immensi
tremor Oceani» Devise des Chevaliers de l'ordre de St-Michel.
- «Pretium
non vile laborum» Devise des Chevaliers de l'ordre de la toison d'or.
- «Qui
m'aime me suive» À peine a-t-il été sacré à Reims que le roi Philippe VI de Valois (1293-1350) part en guerre contre les bourgeois de Bruges, insurgés contre leur seigneur, le comte de Flandre Louis de Nevers. Il demande alors aux barons qui lui ont offert la couronne de l'assister dans cette première campagne. Comme ils se montrent quelque peu réticents, le connétable Gautier de Châtillon leur lance : «Qui a bon coeur trouve toujours bon temps pour la bataille». Et Philippe VI d'ajouter cette turade qui devint célèbre «Qui m'aime me suive».
- «A
coeur vaillant, rien d'impossible» Telle était la devise de Jacques Coeur (1395 - 1456), homme d'affaire devenu grand argentier du Roi de France Charles VII. Fils d'un marchand de Bourges, Jacques Coeur se lance dans le commerce maritime avec la Turquie, l'Inde et la Chine. Ayant amassé une grande fortune et rendu de nombreux services à la Cour de France, il est nommé Maître des monnaies en 1436 puis Argentier du Roi en 1439. Anobli, nommé au Conseil du Roi et protégé par la maîtresse de ce dernier Agnès Sorel, Jacques Coeur finance largement les dernières campagnes de la guerre de Cent Ans. Très ambitieux, il construit dans sa ville natale l'Hotel qui porte son nom et sur le fronton, duquel est gravée sa devise «A cuers vaillans, riens impossible».
- «La
fin justifie les moyens» Philippe van den Clyte (1445-1509), seigneur de Commynes, servit le duc de Bourgogne Charles VIII le Téméraire en qualité de chambellan avant de prendre le parti de son rival, le roi de France Louis XI. Ayant sauvé la mise du roi lors de l'entrevue de Péronne, il en fut récompensé par le titre de sénéchal de Poitou et quantité de richesses. Après une brève disgrâce sous la régence d'Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, il revint au service de Charles VIII et se retira sur ses terres à Argenton-sur-Creuse, où il écrivit ses mémoires. De ces Mémoires en forme de traité de morale politique fut extraite la célèbre formule que nous connaissons qui fut appelée à devenir un proverbe.
- «Qui
s'y frotte s'y pique» Devise des ducs d'Orléans qui avaient adopté le porc-épic comme emblème. Le roi Louis XII (1462-1515), fils du poète Charles d'Orléans, conserva ces insignes quand il succéda en 1498 à son neveu Charles VIII, mort sans héritier, et épousa la jeune reine devenue veuve Anne de Bretagne... et sa dot.
- «Un
cheval ! Mon royaume pour un cheval !» Fils de Richard d'York et Duc de Gloucester durant le règne de son frère Edouard IV, Richard III (1452 - 1485) devient régent à la mort de son frère. Séquestrant ses deux neveux Edouard V et le Duc d'York dans la Tour de Londres, il parvient à les faire déclarer enfants illégitimes et est certainement à l'instigation de leur assassinat, qui lui permet de se faire couronner roi le 6 juillet 1483. Le 7 août 1485, Henry Tudor débarque en Angleterre. Une bataille oppose ses partisans à l'armée royale le 22 août 1485 à Bosworth. Richard III y est tué et son armée vaincue. Henry Tudor accède au trône sous le nom de Henry VII mettant ainsi fin à la guerre des Deux-Roses qui opposa les familles des York et des Lancaster de 1454 à 1485. Dans la tragédie Richard III qu'il écrit en 1592, William Shakespeare (1564-1616) prête à Richard III la volonté d'avoir voulu échanger son royaume pour un cheval lors de la bataille de Bosworth, afin de prendre la fuite. Mais ces paroles semblent être une pure invention, prenant place dans la campagne de diffamation dont fut victime Richard III de la part des défenseurs de la dynastie des Tudor.
- De près
comme de loin. Devise de Louis XII.
- Dat virtus
quod forma negat. Le courage donne ce que refuse la beauté. Devise de Bernard du Guesclin.
- Donec totum
impleat orbem. Jusqu'à ce qu'il remplisse l'univers. Devise d'Henri II.
- In via virtuti
nulla est via. A la vertu, il n'est pas d'obstacle. Devise d'Henri IV.
- Memento finis.
Penses à ta fin. Devise de l'ordre des Templiers.
- Melius mori
quam foedari. Il est mieux de mourir que de se désonorer. Devise d'Anne de Bretagne.
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| | | Agylus Admin
Messages : 74 Date d'inscription : 16/08/2007 Age : 37 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni! Mar 1 Juil - 14:34 | |
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- Voici quelques cri de guerre
:
- «Mont-joie
Saint Denis» Il s'agit du cri de guerre des capétiens, véritable signe de ralliement autour du royaume de France. L'origine de ce cri serait liée à celle des monts-joie, qui sont des collines. Une mont-joie existait à 3km de la basilique de Saint Denis, et avait un caractère sacré par le fait qu'elle aurait été le lieu du martyr de Saint Denis au IIIe sciècle. «Mont-joie Saint Denis» associerait ainsi la royauté à un lieu sacré, comme pour mieux auréoler le pouvoir royal.
- «Dieu
et mon droit» Cri de guerre des anglais à la Bataille de Crécy où le roi d'Angleterre réclamait son droit à la couronne de France.
- «In
deffens» (Pour ma défense)
Cri de guerre des rois d'Écosse.
- «Diex
aye dam» (Dieu nous aide) Cri de guerre des ducs de Normandie.
- «Montjoie
au riche duc / Montjoie Saint-Andrieu» Cri de guerre des ducs de Bourgogne qui vénèrent St-André au lieu de St-Denis.
- «Montjoie
Anjou» Cri de guerre du roi René, duc d’Anjou.
- «Malo
au riche duc» Cri de guerre des ducs de Bretagne.
- «Notre-Dame
Bourbon / Montjoie Bourbon / Montjoie Notre-Dame / Espérence»
Cri de guerre des ducs de Bourbon qui vénèrent Notre-Dame.
- «Frappez,
entrez, rompez tout !» Cri de guerre des ducs de Savoie.
- «Vlaenderen
die leu» (Flandre le lion) Cri de guerre des comtes de Flandre.
- «Passavant
li meillor» (Que le plus brave s'avance contre nous) Cri de guerre des comtes de Champagne.
- «Au
feu ! Au feu !» Cri de guerre des comptes de Bar.
- «Saint-Liénard»
Cri de guerre des comptes de Limoges.
- «Saint-Maurice»
Cri de guerre des comptes d'Anjou.
- «Chartres»
Cri de guerre des comptes de Vandôme.
- «Toulouse»
Cri de guerre des comptes de Toulouse.
- «Place
à la bannière» Cri de guerre des comptes de Courcy.
- «Dieu
aide au premier baron chrétien / Sans errer ni varier» Cri de guerre des seigneurs de Montmorency.
- «A
Salvaing le plus gorgias» (gorgias = hardi ou richement armé et vêtu) Cri de guerre des seigneurs de Salvaing en Dauphiné.
- «À
la rescousse» Cri de guerre des seigneurs de Montoison.
- «Au
plus dru» Cri de guerre des seigneurs de Tournon.
- «Moult
me tarde» Cri de guerre de Phillipe le Hardi.
- «Ainsi
je frappe» Cri de guerre de Charles le Téméraire.
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| | | hiroshige1978
Messages : 46 Date d'inscription : 10/06/2008 Age : 46 Localisation : arlon (belgique)
| Sujet: Re: Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni! Jeu 10 Juil - 10:01 | |
| merci pour ce jolie article j'irais coucher moins bête ce soir ^^ j'ai appris pas mal de choses dans cet article | |
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| Sujet: Re: Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni! | |
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| | | | Le moyen âge...Un âge sombre? Que nenni! | |
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